Le nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), le Pr Moussa BALDE entend donner une nouvelle impulsion à l’enseignement des mathématiques dans les universités. C’est pourquoi le Pr BALDE, Enseignant- Chercheur en mathématiques a choisi son collègue à la faculté des Sciences de l’UCAD, Pr Diaraf SECK comme Conseiller Technique numéro 1, afin que celui-ci l’accompagne.
Donner une nouvelle impulsion pour le renforcement de l’enseignement des mathématiques. C’est l’objectif du nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Professeur Moussa BALDE. Enseignant- Chercheur en mathématiques de profession, il a choisi son collègue à la faculté des Sciences de l’UCAD, le Professeur Diaraf SECK, comme conseiller technique numéro 1 pour que celui-ci l’accompagne dans cette dynamique. «Ils comptent imprimer ensemble une nouvelle impulsion à l’enseignement et la recherche dans cette discipline fondamentale pour les sciences et techniques», informe un communiqué de presse de la cellule de communication du ministère.
L’objectif, précise-t-on, est d’inverser la tendance actuelle marquée par la faiblesse des effectifs et la baisse du niveau des apprenants dans cette discipline.
Déjà en 2011, rappelle la même source, Moussa BALDE et Diaraf SECK avaient initié un projet de recherche intitulé «Non linear analysis geometry and applications (NLAGA)» logé à l’UCAD. Ce projet a regroupé plusieurs universités africaines. En plus des universités sénégalaises à l’époque, il ya les universités burkinabé Joseph Ki- Zerbo et Nazi Boni, de Bamako (Mali), Abdou Moumini du Niger, de Nzérékoré et de Kankan en Guinée, Abomey Calavi du Bénin, de Ndiaména au Tchad, Félix Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire, de Lomé au Togo, Marien Ngouabi du Congo, l’école normale supérieure de Libreville au Gabon. Sans oublier les universités de Yaoundé et de Douala au Cameroun. Des ouvertures ont été faites pour collaborer avec des chercheurs de la Gambie, du Ghana, du Niger, du Maroc, de la Mauritanie, de l’Egypte.
«A ce jour, depuis le démarrage du projet en 2012-2013, 55 Docteurs en mathématiques ont été formés dans le cadre des programmes de recherche ; 210 publications en mathématiques ont été produites aussi par les chercheurs africains dont certaines en collaboration avec des Européens ou Américains», renseigne le communiqué.
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