Sous la houlette de l’IEF, le Comité Départemental du Dialogue Social a tenu une rencontre bilan sur le système éducatif à Tambacounda. Sont présents le Secrétaire Général de l’IEF Inspecteur Ousmane FALL, les représentants du SIENS, du SELS, du SELS/A, de l’UDEN, du SNELAS, du CUSEMS, du SAEMSS, de la COSYDEP, de la FENAPES, de l’UNAPEES et de la Presse.
Après s’être félicité d’une telle rencontre et avoir prié pour une bonne période de Ramadan/ Carême, Monsieur l’Inspecteur de l’Education et de la Formation, Mikaila DIOP a rappelé d’abord la feuille de route du Dialogue Social et ensuite a passé en revue toutes les questions de l’heure.
A la Circonscription de Tambacounda, toutes les indemnités liées aux différents examens ont été honorées. Il y’a eu zéro perturbation et retard concernant les salaires. L’innovation de taille est relative à la transmission progressive des procès-verbaux d’admission aux examens. La régularisation du paiement des classes spéciales se poursuit. La grève des élèves a été analysée minutieusement et des enseignements ont été notés.
Les conclusions de l’Audit du Personnel sont attendues au plus tard au mois de juin et le Gouvernement prendra les mesures fortes pour arbitrage et rendra efficient les effectifs. La problématique du redéploiement des professeurs dans d’autres établissements de la même commune se pose avec acuité. Pour résoudre cet impair, l’IEF a été instruit par le comité pour commanditer un audit d’urgence et également envisager une capacitation des Chefs d’Etablissements sur les styles de management, le plan de carrière, la motivation, la gestion de conflits et les critères objectifs de notation. Chaque professeur aussi doit respecter scrupuleusement le Crédit horaire officiel. Quant à la participation des professeurs au BFEM, l’IEF a donné des gages stricts relatifs à la sélection dans la plus grande transparence. Cependant, il faut noter que tous les professeurs ne pourront pas être convoqués.
Les difficultés du centre FORAMECA ont été évoquées en guise d’information du fait de sa complexité. Il a été aussi question des extensions non réglementaires qui impactent négativement les écoles environnantes. Du fait de la non-disposition des fonds de roulement, une pénurie criarde de craies a été constatée presque dans toutes les écoles. Le Programme Zéro Abris Provisoires (PROZAP) a été passé au peigne fin. Avec la phase N°1 Soixante-quinze (75) salles de classes ont été réalisées et équipées. Avec la deuxième phase en cours d’exécution, nous osons espérer que les collèges entièrement sous abris provisoires seront un vieux souvenir. Il nous a été aussi signalé l’existence d’un Programme Spécifique d’Achèvement des Classes Inachevées.
Au niveau du Préscolaire, il a été envisagé avec le Projet PIPADHS, la construction d’un Daara Moderne. Dans la circonscription de Tambacounda, il y’a 12797 déficits de tables-bancs.
Avec les carcasses des tables-bancs, les collectivités territoriales doivent s’engager pour la réfection. L’Etat Civil constitue et continue de constituer une équation à multiples inconnus. A l’heure actuelle, Affaires Mondiales Canada (AMC) décide de prendre à bras le Corps cette question lancinante.
Le Programme National de Dotation des Etablissements en Tenues scolaires a cristallisé les interrogations des différents acteurs. L’IEF dit que c’est la Chambre des Métiers qui est maitresse d’œuvre. C’est pourquoi l’Académie n’a aucune maitrise sur le délai d’exécution et sur la date exacte de la mise à disposition des tenues. Le hic c’est que l’année scolaire 2022 tire à sa fin. Avec cette situation, ce programme n’est –il pas un aveu d’échecs ?
Le Secrétaire Général de l’IEF a aussi félicité chaleureusement le Président National de L’UNAPEES, Cheikh Abdoulaye FANE pour ses nombreux plaidoyers en faveur de l’école sénégalaise.
KEBE KEBA/ LPIMEDIA-SN
